Participez au #10minchallenge!
Et si dix minutes pouvaient vraiment faire la différence ? C’est avec cette idée simple que River Cleanup relance son ‘10min Challenge’ : une action accessible à tous pour encourager le ramassage des déchets sauvages et sensibiliser à la problématique des déchets. Entre le 22 avril (Jour de la Terre) et le 22 mai, l’association belge à but non lucratif invite chacun.e à prendre dix minutes de son temps pour une planète plus propre.
Pourquoi participer ?
Les déchets sauvages sont un problème plus grave qu’on ne le pense. Ils se décomposent très lentement et ont un impact négatif sur l’environnement, les animaux, et notre santé. Le plastique, lui, ne disparaît jamais vraiment : il se fragmente en particules minuscules, les microplastiques, qui pénètrent ensuite dans notre corps par l’air, l’eau potable ou la nourriture. Ils n’ont rien à y faire et présentent de nombreux risques pour la santé. Un petit geste, comme consacrer dix minutes à ramasser des déchets, montre aux autres qu’on veut agir – et cela peut réellement faire la différence. Pour soi, pour son entourage, et pour la planète.
Ces personnalités y ont déjà participé
Plus de 20.000 personnes à travers le monde ont déjà relevé le défi. Parmi les participants connus figurent notamment Julie Taton, Jeremy Delrue, Mike de NRJ, Tom Boonen, l’ex-Premier ministre Alexander De Croo et la plongeuse en apnée Alessia Zecchini. Des entreprises, des écoles et des associations s’engagent elles aussi massivement. Chacun.e peut mettre la main à la pâte : chaque geste compte.
Envie de participer ? Rien de plus simple :
1) Munissez-vous d’un sac poubelle et d’une paire de gants (vous en avez sûrement déjà chez vous).
2) Ramassez les déchets autour de chez vous pendant 10 minutes.
3) Partagez une photo sur les réseaux sociaux et mettez au défi 3 autres personnes de faire pareil.
N’oubliez pas le hashtag #10minchallenge et d’identifier @rivercleanup !
D’une simple action à un mouvement mondial
Ce qui a commencé en 2017 comme un défi personnel de Thomas de Groote, le fondateur de River Cleanup, est devenu un mouvement international. Sa toute première opération de nettoyage de dix minutes a immédiatement laissé une impression durable. Thomas n’a jamais vraiment été le « gars écolo » de la famille. C’est sa sœur, membre de Greenpeace, qui l’a poussé à passer à l’action. Déguisé en super-héros, il est parti dans la rue avec ses enfants pendant dix jours pour ramasser les déchets pendant dix minutes par jour.
« La première fois que j’ai ramassé des déchets qui n’étaient pas les miens, j’ai soudain remarqué des détritus que je ne voyais même pas avant. C’est seulement en les ramassant qu’on réalise à quel point ils sont omniprésents », raconte Thomas. Cette petite action s’est transformée en mission de vie : débarrasser les rivières du plastique, partout dans le monde. Car c’est là que la majorité des déchets finissent en premier, bien avant d’atteindre les océans. « Le #10minchallenge ne se résume donc pas à un simple nettoyage. C’est aussi une prise de conscience et une invitation à faire partie de la solution. En offrant dix minutes de votre temps, vous montrez que vous souhaitez faire la différence. »
Ensemble faisons la différence
Rejoignez le #10minchallenge entre le 22 avril et le 22 mai. Pour plus d’informations et d’inspiration, visitez : https://www.river-cleanup.org/fr/projet/10minchallenge
Le saviez-vous ?
Les mégots de cigarette sont la forme de déchet sauvage la plus répandue dans le monde, aux côtés des emballages alimentaires en plastique, des canettes et des bouteilles.
Il faut entre 10 et 15 ans pour qu’un mégot se décompose. Le filtre, lui, ne disparaît jamais, car il est composé de microplastiques.
Notre cerveau contiendrait l’équivalent d’une cuillère à café de microplastiques. Une étude récente révèle qu’on y retrouve en moyenne 7 grammes de plastique.
Les déchets sauvages peuvent causer de graves blessures aux animaux, comme des étranglements ou des étouffements.
En 2023, Bruxelles-Propreté a collecté près de 4.290 tonnes de dépôts sauvages dans la capitale, soit environ 3,4 kilos par habitant. Un chiffre en hausse de 26 % ces deux dernières années.
En Wallonie, les données sont encore plus saisissantes : une étude de 2019 révèle que 30.623 tonnes de déchets sauvages et clandestins y sont ramassées chaque année, représentant 8,2 kilos par habitant.